Certes, ce sont les mots d'un coéquipier, dont l'objectivité laisse forcément à désirer. Mais lorsque le défenseur du PSG Alex déclare que «la performance d'Ibrahimovic pourrait l'aider à gagner le Ballon d'Or», il met le doigt sur une réalité : le buteur parisien a incontestablement frappé les esprits au meilleur moment, à moins de deux mois de la remise du trophée.
Le jour de gloire d'Ibra
Toute la journée, les hommages au Suédois se sont multipliés, qu'ils viennent d'adversaires, de coéquipiers ou d'anciens joueurs. «Je ne sais pas si on verra encore un tel geste dans notre vie», a par exemple déclaré le sélectionneur de la Suède Erik Hamren en évoquant le 4e but de son poulain (le fameux ciseau retourné à 25 mètres des buts). De son côté, le capitaine anglais Steven Gerrard a salué «une performance de classe mondiale».
Un éditorialiste du Daily Mail s'est même fendu d'un article pour demander pardon au joueur (qui ne le lira sans doute jamais), à qui il avait reproché par le passé de ne pas mériter son statut de star. Même démarche pour le site Goal, qui s'excuse avec humour de n'avoir vu en lui «qu'un Andy Carroll» ! Enfin, Zinedine Zidane a félicité l'ancien Barcelonais de l'avoir «fait exprès» sur son 4e but...
Messi et Cristiano intouchables
Bref, Zlatan est le héros du jour. Mais cela lui suffira-t-il à menacer Lionel Messi et Cristiano Ronaldo, favoris du Ballon d'Or ? Disons-le franchement, non. Les statistiques du Barcelonais et du Madrilène sont encore supérieures aux siennes. Surtout, ils ont remporté l'un comme l'autre plusieurs trophées majeurs (la Liga pour le Portugais, le championnat du monde des clubs pour l'Argentin).
Le Suédois, lui, a perdu son titre de champion d'Italie avec Milan et rejoint un club auquel il reste tout à prouver, le PSG. Mais derrière un podium réunissant Messi, Ronaldo et sans doute Iniesta
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