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dimanche 5 décembre 2010

Coupe Davis: Les quatre moments clés de la campagne 2010 de l'équipe de France


Obligés de passer par un match de barrage en septembre 2009 face aux Pays-Bas, Guy Forget et sa bande ne sont plus qu'à un petit point d'offrir à la France sa dixième Coupe Davis.

Maastricht (barrages): Monfils paye pour apprendre

L'histoire commence mal. Pour sa première en Coupe Davis, Gaël Monfils dégoupille face au Néerlandais Thiemo de Bakker. Entre le Parisien et Guy Forget, le courant ne passe pas. Heureusement, Jo-Wilfried Tsonga maintient le bateau français à flot et assure le maintien dans le groupe mondial. Monfils et son capitaine, eux, vont réussir à dépasser leur mésentente initiale. «Je suis un peu atypique, un peu tout feu tout flamme, admettra le joueur par la suite. Je pense que Guy commence à beaucoup mieux me connaître, à mieux me cerner.» Avec quatre victoires en simple, Monfils va se révéler par la suite l'étonnant pilier de cette campagne.

Toulon (1er tour): une équipe est née

«Potentiellement, c'est l'équipe la plus riche et la plus fournie qu'on n'ait jamais connue». Au soir de la victoire de ses joueurs 4-1 contre l'Allemagne, Guy Forget voit l'avenir en rose. Avec Monfils et Tsonga en simple et la paire Llodra-Benneteau, le capitaine croit tenir son équipe. Hélas, le corps de Tsonga va l'obliger à revoir ses plans. Accablés par les blessures, le Manceau ne rejouera plus. De leader de terrain, il devient premier supporter et garant d'un certain état d'esprit comme le fait remarquer Michael Llodra samedi après le double à Belgrade. «Quand je vois des gars comme Jo sur le banc, qui nous soutient alors qu'il rêverait d'être sur le court, je me dis qu'il faut absolument qu'on gagne cette coupe».

Clermont-Ferrand (1/4 de final): Llodra sait aussi faire simple

Tsonga out, Forget décide de donner sa chance à Michael Llodra en simple. Le choix est payant. Survolé, «Mika» rend fou l'Espagnol Fernando Verdasco pour s'offrir «la plus belle victoire de (sa) carrière».